




MALADIE D’ALZHEIMER : 2e partie
« Le cerveau est l’un de nos organes vitaux... »
Il est bon de toujours se rappeler dans nos interrelations avec les malades que leur mémoire est devenue une passoire, cela ne donne rien de contredire les malades. Il faut dire comme eux sans les infantiliser dans la mesure du possible, ni les contrarier ni leur faire vivre de l’anxiété inutilement ou même de l’angoisse. À la fin de la conférence, quelques questions ont porté sur la prévention.
Je résumerais ce point de la façon suivante, et c’est valable pour bien d’autres maladies : adopter de saines habitudes de vie. Malheureusement, pour l’instant, il n’y a aucun traitement ou vaccin pour prévenir la maladie. Le mot de la fin : « Le cerveau est l’un de nos organes vitaux, il joue un rôle dans tous nos actes et toutes nos pensées. Vous devez en prendre soin autant que le reste de votre corps. Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour apporter des changements qui maintiendront ou amélioreront la santé de votre cerveau. De plus, ces changements pourraient peut-être vous aider à réduire votre risque d’être atteint de l’Alzheimer ou d’une maladie apparentée ». Source : Société d’Alzheimer.
Je vous avoue que j’aurais bien aimé avoir cette courte formation avant de devenir supérieur de la communauté de Richelieu, cela m’aurait aidé à être plus pertinent dans mes interventions auprès des confrères atteints de cette maladie; au début je me suis souvent retrouvé dépourvu de moyens.
Gaston Morin, OMI
CONFÉRENCE à Richelieu - première partie
MALADIE D’ALZHEIMER
« Tu te souviendras de moi ». Cette phrase vous dit quelque chose? Si oui, bonne nouvelle, vous n’êtes pas encore atteint de cette terrible maladie qu’on appelle la maladie d’Alzheimer.
Nous avons eu la chance à Richelieu d’avoir une conférence portant sur cette maladie. Dans cette conférence, les points suivants ont été abordés : le fonctionnement d’une mémoire normale, comprendre la maladie d’Alzheimer, repérer les premiers symptômes, et comment communiquer avec les personnes atteintes de cette maladie. Je dois avouer que ce dernier point était à la fois le plus pertinent et le plus intéressant.
Il faut d’abord savoir que la mémoire du malade est devenue une passoire : tout ce qu’on a mis ou tout ce qu’on met dedans s’est perdu où se perd. On ne peut jamais reprocher à une passoire de ne pas avoir retenu l’eau qu’on y a mise 5 minutes plus tôt ! Il en est de même pour les malades d’Alzheimer : on ne peut jamais leur reprocher d’avoir oublié ce qu’on leur a dit 5 minutes plus tôt. La patience est de rigueur avec ces malades; c’est certain que cela peut devenir exaspérant de se faire poser dix fois la même question à l’intérieur d’un court laps de temps. Toujours se rappeler alors que sa mémoire est une passoire et que ce n’est pas sa faute. Personne n’est coupable d’avoir cette maladie dégénérative du cerveau.
(À suivre dans le prochain numéro)
Gaston Morin, OMI


