




CONFIDENCES… (1814)
Oui, la maladie a bien affaibli Eugène. Et la convalescence est le moment propice à une évaluation de vie. Il réfléchit à son engagement de prêtre, hésite sur le chemin à suivre et s’en ouvre à son ami Forbin Janson.
« Je n’ai rien de caché pour toi. Ainsi, je te dirai sans peine que je flotte entre deux projets: celui d’aller au loin m’enterrer dans quelque communauté bien régulière d’un Ordre que j’ai toujours aimé; l’autre, d’établir dans mon diocèse précisément ce que tu as fait avec succès à Paris.
Et dans ses notes de retraite de la même année : « Il m’est évident qu’en travaillant pour les autres, je me suis trop oublié moi-même. Cette retraite sera particulièrement dirigée à réparer le détriment qui en est résulté pour mon âme et à prendre des mesures sages pour éviter cet abus à l’avenir. »
Paroles de sagesse qui ne viendront pas automatiquement lui indiquer la voie à suivre. Mais une chose est sûre : ce qu’il recherche absolument, c’est de faire la volonté de Dieu. Ref. : http://www.eugenedemazenod