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CONVALESCENCE …

Guérison quasi miraculeuse

La guérison quasi miraculeuse d’Eugène ne l’exemptera pas d’une période de récupération qu’il mettra à profit pour réfléchir sur le sens de sa vocation.

    

Il se sent tenaillé entre le projet de prière et d’étude qu’il a caressé en 1812 et les obligations de son ministère.  « D’un [autre] côté il cherche à imiter les pénitences corporelles des moines et de l’autre mais il est contraint d’accepter celles,  nombreuses qui proviennent de la vie apostolique, d’où affaiblissement des ses forces physiques. » (*)

 

À  plusieurs reprises il caressera l’idée d’entrer dans un ordre monastique où il aura tout loisir de travailler à sa seule perfection. Pour un temps, il croira qu’elle consiste à devenir le Christ qu’il a d’abord vu uni à son Père par la contemplation. Par contre, il se rend compte que la jeunesse d’Aix, les séminaristes et les pauvres ont besoin de lui.  

 

En attendant, il refuse toute position honorifique.  Il décline aussi l’invitation de son ami Forbin Janson qui l’invite à faire partie du groupe de missionnaires qu’il vient de fonder.  Eugène choisira finalement de ne suivre que la volonté de Dieu.  « Je partirais demain sur la lune s’il le fallait », écrit-il le 28 octobre 1814. (*)

 

Cardinal Roger Etchegaray – Eugène de Mazenod  - p. 61-62   

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