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DU PÈRE ÉDOUARD DAGAVOUNANSOU,

PROVINCIAL DU CAMEROUN 

La richesse d'un voyage au pays d'une Province joyeuse

«Je suis bien arrivé à Dakar pour la retraite avec nos scolastiques. Quel langage utiliser pour vous exprimer ma gratitude ? Je reste la bouche ouverte, en admiration devant votre générosité, votre compassion, votre fraternité et votre vision de votre famille oblate. Je suis rentré en Afrique tout joyeux comme les disciples d'Emmaüs, car mon séjour au Canada était un véritable pèlerinage qui m'a apporté beaucoup de consolation : 

 

 Consolation en face de la belle expérience de Gérard et Ali ; 

 Consolation d'avoir rencontré des aînés qui s'engagent à prier pour nos jeunes ; 

 Consolation, car j'ai trouvé en vous, un frère, un ami qui partage ma vision et ma souffrance ; 

 Consolation d'avoir permis que la Province du Cameroun puisse bénéficier des intentions de messes du sanctuaire ; 

 Consolation à cause du soutien de votre Province, du CMO, du Père Yoland Ouellet (OPM) ; 

 Consolation, car j'ai trouvé une province joyeuse et ouverte à l'avenir malgré le poids de la vieillesse.»

Union de prières, 

Votre frère, P. Edouard, o.m.i. 

DE LA GRANDE VISITE SUR LA CÔTE 

Communier à la vie du peuple

Depuis le 2 août dernier, nous avons eu la joie d’accueillir le P. Edouard Dagavounansou, o.m.i., provincial de la Province oblate du Cameroun venu visiter nos missions en milieu innu. Sa visite coïncidait bien avec la semaine du festival musical, Innu-Nikamu de Maniutenam. Les quatre premiers jours furent donc pour lui un moment d’imprégnation à la réalité et à l’histoire autochtone à travers ses artistes venus des différentes villes du Canada et même des États-Unis. 

Il s’est ensuite rendu à la communauté innue de Nutashquan où travaille le P. Gérard Tsetsalam. Le lendemain, il est retourné à Ekuanitshit où il a pris part à un salon sur le Développent durable, ce qui lui a permis de communier à nouveau à la vie du peuple autochtone. Son séjour sur la Côte-Nord s’est achevé par un voyage à Schefferville. Un voyage de 14 heures qui lui a permis de rencontrer plusieurs Innus, Neskapi et d’autres passagers. Et avant de reprendre son vol pour Cap-de-la-Madeleine, il a eu le privilège de baptiser deux enfants au cours de la messe dominicale. Il repart donc plus déterminé et convaincu de l’importance de notre présence dans cette mission. 

Ali Nnaemeka, o.m.i 

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