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Eugène de Mazenod

FIN DE TOURMENTE

(1835-1836)

Pour la politique française, le vent a tourné une fois de plus. Le roi Louis-Philippe se trouve dans l’obligation de se rapprocher de l’Église. Et y a l’audace du P. Hippolyte Guibert, alors supérieur du séminaire d’Ajaccio. Lors d’un voyage à Paris, il rencontre, avec une diplomatie consommée tous les intéressés à l’affaire d’Icosie.

« Le 11 août 1835, il obtint une audience du roi auquel il demanda de régler, dans l'intérêt de la paix religieuse en France, la situation de l'évêque d'Icosie. Le roi se montra conciliant. Le père Guibert obtint également la confiance du ministre des Cultes, après l'avoir convaincu de la mauvaise foi du préfet Thomas qui dénonçait l'évêque d'Icosie à Paris, tout en se comportant en ami à Marseille. Comme le ministre exigeait des garanties de la part de Mgr de Mazenod, le père Guibert lui proposa de le nommer évêque de quelque diocèse ou coadjuteur de l'évêque de Marseille, ce qui l'obligerait à prêter serment au roi… » (*)

Tout allait donc s’arranger. C’était compter sans le caractère de l’indomptable Eugène de Mazenod ! Il refuse tout ce qui peut ressembler à l’aveu d’avoir commis des actes illégaux, il ne veut ni être en charge d’un diocèse, ni remplir la fonction de coadjuteur. Il faudra les remontrances du père Guibert, du père Tempier et de Mgr Fortuné de Mazenod pour le ramener à la raison.

17 décembre 1835 Eugène est nommé officiellement évêque in partibus d’Icosie. En temps que tel, le 25 janvier 1836, il prête serment au roi. L’affaire d’Icosie est enfin terminée.

À noter que, pendant ces années de tourmente, le fondateur n’a cessé de veiller sur les Oblats de Marie Immaculée comme en font foi les « Écrits Oblats ».

(*)http://www.omiworld.org/fr/dictionary/dictionnaire-historique_vol-1_i/245/icosie-v-que-d/Icosie

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Collaboratrice Denyse Mostert

Faits et gestes de saint Eugène de Mazenod

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P. Hippolyte Guibert

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