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COURRIER D’UN HOMME ATTAQUÉ…

Les lettres d’Eugène à Forbin Janson disent la montée des humeurs.

 

Déjà en janvier 1816 : Une retraite « serait bien nécessaire, ne fût-ce que pour apprendre aux prêtres qu’il n’est pas permis de calomnier, et qu’il est peu chrétien de se déchaîner contre et d’entraver le bien que d’autres veulent faire. C’est un clabaudage parmi eux à n’en pas finir. Il n’y a que ma présence qui dissipe leurs murmures à la sourdine. Devant moi, tout va bien : mais gare quand j’ai tourné le pied ! Pauvre 4 engeance que la nôtre, cher ami, je ne l’aurais cru. » (Missions 1962, p. 217).

 

Puis en juillet de la même année : « Il faut non seulement attaquer l’enfer, mais encore il faut se défendre contre la jalousie et toutes les autres petites passions qui agitent certains prêtres » (EO 6, 23). Et en octobre : « Ici je suis toujours aussi mécontent des prêtres qui ne peuvent supporter le bruit, qui retentit à leurs oreilles, des bénédictions que tout le monde donne à notre œuvre. Il y en a qui ont été jusqu’à détourner les personnes qui, sans leurs charitables soins, auraient fait du bien à notre maison. Ils se font apparemment illusion sur leurs intentions, qui peuvent être bonnes. Avec moi, quand ils me rencontrent, ils en sont toujours aux compliments. Que le bon Dieu les change ! » (*)

(*)http://www.omiworld.org/upload/biblioteca/bib_18-11-2013_16-52-06.pdf

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