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RETOUR DANS LES PAROISSES…

Denyse Mostert

 

Règle de 1818 : « On retournera dans le pays où l’on a fait une Mission au plus tard quatre ou cinq mois après pour y faire quelques exercices religieux, mais il devra être plus court que la Mission et on y emploiera un moindre nombre de sujets. On fixera par ce moyen les fruits qui ont été produits par la Mission. » Question de voir « Si les impressions reçues et les résolutions prises n’avaient pas subi quelque déchet ; si les convertis persévéraient; si l’on avait fait ses pâques; si le dimanche était en honneur; si la danse et le cabaret n’avaient pas retrouvé leur clientèle; si la paix et l’union régnaient toujours; enfin, point capital, si les associations de piété ou de charité restaient régulières et ferventes. »

 

Il est à penser que ceux qui ont repris leurs mauvaises habitudes ne voient pas le retour des missionnaires d’un très bon œil, d’où rencontres probablement difficiles dans certains cas. Par contre, il est probable que monsieur le curé accueille avec plaisir le retour de ceux qui ont tant donné d’eux-mêmes pour réveiller vie spirituelle et sens moral chez ses paroissiens… et que beaucoup de Provençaux n’ont pas oublié tant de jours vécus ensemble dans la prière et la réflexion, tant de confidences, tant de pardons donnés et reçus et toutes ces initiatives mises en place pour que durent les fruits de la mission…

Visite d’après-mission significative où quelques instructions, chaleur des retrouvailles et sens pratique trouvent leur part et où l’évolution des paroissiens devient indication précieuse pour les missions futures. Ref. : http://www.eugenedemazenod.net/fra - 4 août 2011

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