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Racconto di una vocazione - Eugenio de Mazenod, gli anni giovinili,

2016, Città Nuova,

du père Fabio Ciardi, OMI

RÉCIT D'UNE VOCATION

Après 12 ans d'exil en Italie, Eugène de Mazenod quitte à regret père, oncles, un aréopage de princes, de princesses dont une, Maria-Amélia, à qui aurait bien voulu conter fleurette. Son père, noble, de 15 ans plus vieux que sa mère, une bourgeoise, sont divorcés. Eugène s'embarque pour une longue traversée Palerme-Marseille à l'âge de 20 ans. Au début de son exil, il était temps de partir d'Aix-en-Provence en France pour se réfugier dans plusieurs villes d'Italie étant donné l'avancée des troupes françaises. La Révolution Française était commencée car aux sommets des arbres, chez le jeune Eugène, pendaient des cadavres. Désormais, l'empereur Napoléon fait rentrer d'exil les sujets français en 1802.

Eugénie, son soeur, et Eugène correspondent, même durant son second exil, autrement plus ardu, à Saint-Laurent-du-Verdon dans le même pays. Grâce à sa mère, une des Joannis de la famille "maternelle", fait remplacer son fils par un militaire dans les guerres napoléoniennes pour quelques temps - en fait 5 mois. . Dans la campagne, avec ces paysans morts de fatigue, Eugène continue sa vie à la dure. Il écrit à Eugénie et à son père qui reste à Palerme, en Sicile. Ses lettres dénotent la dépression. Sa mère veut qu'il se marie, faisant de cette prétendante une comtesse avec sa précieuse dot. Lui ne veut que la dot... Il voulait faire une carrière militaire en Italie et éventuellement rencontrer cette Maria-Amélia. Malheureusement, à cause du passeport et du contexte, cela sape les espoirs de revenir en Italie. Mais, en exil, ses parents masculins, religieux jusqu'aux bouts des ongles, vivaient, à Venise, à côté de Don Bartolo Zinelli, un jeune Jésuite. Or, à son contact, Eugène a senti l'appel de Dieu. En outre, son grand-oncle prêtre lui demandait de lui lire, des pages dans une petite Bible, et cela l'a marqué. Avec sa mère, sa tante, sa grand-mère et sa tendre Eugénie qui le tourmentaient pour qu'il se marie, Eugène n'y voit goutte! Il va donc, en ce Vendredi-Saint 1807, la mort dans l'âme, à l'Église de la Madeleine. C'est vraiment la révélation! La procession du crucifix continue... Les deux bras du Christ, l'un après l'autre, découverts et Eugène sanglote et sait qu'il va devenir prêtre.

De 1808 à 1812, Eugène fait son séminaire à Saint-Sulpice, Paris. En revenant chez sa mère, où il va faire du ministère auprès des jeunes, des prisonniers et des pauvres. Il mènera cette mission jusqu'au martyr, s'il le faut! À Aix-en-Provence, il prêche avec tout son coeur en provençal et dit aux "prolétaires" qu'ils sont des "dieux". Tant et si bien qu'Eugène a contracté le typhus à la prison. Les jeunes adeptes ne voulaient pas qu'il succombe alors ils ont prié la Vierge à La Madeleine et leurs supplications ont été entendues. Après sa longue convalescence, après réflexion et consultation, Eugène jette les bases de son oeuvre: les Missionnaire de Provence. En effet, les cinq premiers missionnaires dont son alter ego, le père Tempier, l'ont célébrée le 25 janvier 1816 dans cet ancien couvent de Carmélites qui allait leur servir de demeure. L'épilogue est une lettre du père d'Eugène qui dit que désormais, à cause de lui, leur nom va s'étendre jusqu'aux confins du monde!

Ann Fragasso, Associée aux Missionnaires OMI

P.S. - Vous vous rappellerai que le père Fabio Ciardi est venu prononcer la retraite du 13 au 17 octobre 2015 à la Maison de la Madone. Ce livre, je l'ai traduit et résumé.

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