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Saint Eugène de Mazenod

UNE ÉLECTION HOULEUSE …

Ne faut-il pas en effet, pour devenir semblables aux apôtres se donner totalement au Seigneur ? Les vœux religieux vont faire leur entrée dans la Règle de 1818. On les connaît : pauvreté, chasteté, obéissance. Plein de bon sens, Eugène renonce pour l’heure au vœu de pauvreté. Ce ne sera d’ailleurs que partie remise. Plus tard, il introduira aussi un quatrième vœu de persévérance pour ses missionnaires, qui en auront d’ailleurs le plus grand besoin.

Lors du Chapitre général, lecture est faite des Constitutions et Règles. Les buts de la Société sont acceptés sans problème. L’atmosphère va se tendre lorsqu’il s’agit des vœux religieux. Deux sur six donnent leur accord. Petite parenthèse personnelle : voici des prêtres en commun leur résidence et les missions paroissiales… le pas est difficile à franchir. Après discussion, trois jeunes missionnaires en formation sont admis à voter. Les articles contestés sont approuvés par six voix contre quatre. Fin novembre, huit missionnaires prononcent leurs vœux, les deux autres préfèrent attendre.

Les missionnaires en formation avaient-ils ou non le droit de participer au vote ? Bien des biographes d’Eugène de Mazenod ont dû examiner la question sous toutes ses faces. Ce que l’on peut dire avec sûreté, c’est que la Congrégation, maintenant assise sur des bases solides, va entrer dans une nouvelle ère de son Histoire. De nombreux postulants se présentent. Une nouvelle fondation a lieu : le Calvaire de Marseille.

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