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Voyage missionnaire en Inde, 7 au 18 mai 2017

par Yoland Ouellet, OMI - directeur OPM

Arrivé à Bangalore, ville de 15 millions d’habitants, je visite ici des gens de diverses religions qui se respectent. Un responsable du dialogue religieux  me dit dès le matin de mon arrivée la consigne, ou la sagesse : Live and let live! Vit et laisse vivre les autres! C’est autant la consigne pour passer dans ce trafic intense de motos, motos-taxis, autos et plus gros transports encore.

Je visite le séminaire pontifical Saint Peter ou 180 jeunes sont formés au ministère sacerdotal. Pourquoi tant de vocations dans les séminaires? Un confrère missionnaire Oblat, P. Susai Jesu, m’explique comment la culture est chrétienne ou autre dès le jeune âge. C’est ainsi qu’en pleine adolescence, les jeunes demandent d’entrer au séminaire ou en vie religieuse. J’y vois concrètement sa réponse dès le premier jour en visitant le sanctuaire de l ‘Enfant Jésus rempli de très jeunes gens pour la simple messe quotidienne. Profondément croyant, ce peuple a dans toutes les grandes paroisses du coin une chapelle d’adoration fréquentée toute la journée. 

Demain, j’assisterai à l’ordination diaconale de 4 de ces jeunes du Diocèse de Bangalore. Ces jeunes parrainés par des canadiens français pendant 5 ans, sont le fruit de notre prière mêlée à la leur, et de notre soutien généreux depuis tant d’années. Un bon vieux recteur, père Jos Francis B. témoignait au séminaire St.Peter, qu’il était aussi heureux d’avoir eu une dame Ouellet de Lévi comme bienfaitrice en son temps. Durant ce voyage missionnaire, Je rencontrerai bien des prêtres qui ont eu ce soutien des canadiens durant leur formation. Ils ont toute une reconnaissance envers les généreux donateurs et donatrices aux œuvres pontificales Saint-Pierre Apôtre!  Je rencontrerai aussi des enfants dans la région de Kérala qui bénéficient des dons de l’Enfance missionnaire. Des papillons faits par les enfants du Québec seront offerts en signe d’amitié et de solidarité à eux. Qui sait parmi eux, lesquels se transformeront en très bons disciples de Jésus de demain, en religieux, en prêtres, et même en missionnaires grâce à notre prière et notre aide? 

Visite du projet de l'enfance missionnaire du diocèse de Trivandrum, le Centre Mère Teresa pour enfants handicappés.

Jeune relève sacerdotale avec la jeune relève des premières communions, petit village rural du diocèse de Sivangangai.

Nouvelle église inaugurée dimanche, 14 mai dernier en Inde: St.James, diocèse de Sivangangai.

Femmes en adoration.

Marché de tissus.

Les OPM rendent visite aux Oblats à Richelieu 

 

Par José I. Sierra 

 

Le 7 avril dernier, des membres du bureau national des Œuvres pontificales missionnaires (OPM) au Canada francophone ont rendu visite à la communauté oblate et jésuite qui résident à la maison des Missionnaires oblats de Marie-Immaculée de Richelieu. 

Le père Yoland Ouellet, o.m.i., directeur national des OPM au Canada francophone, qui faisait partie de la petite délégation de quatre personnes, a fait une présentation générale des quatre Œuvres, expliquant leur fonctionnement et les projets qu’on leur attribue pour le Canada francophone. À la suite de son exposé, le père Ouellet a accordé une petite période de questions et d’échanges. 

La rencontre s’est poursuivie par la visite des lieux et s’est terminée avec le souper où ce fut l’occasion de prolonger les échanges. Ce temps fraternel fut très apprécié des membres de la communauté à Richelieu qui étaient très heureux d’avoir de la visite et d’avoir connu davantage les OPM.

Visite du Directeur national des OPM

AU BURKINA FASO

Ardeur missionnaire

Ayant eu la joie de rencontrer tous les directeurs nationaux des Œuvres Pontificales Missionnaire , du 28 mai au 4 juin dernier, le pape François a exhorté tous les gens impliqués dans ces œuvres à grandir en passion évangélisatrice! Le danger est toujours là de sombrer dans une bienheureuse tranquillité ou d’être des ONG bien organisée mais sans flamme, sans passion. Il a rappelé le devoir qui est nôtre d’illuminer, d’enflammer, d’agir dans nos différents pays pour que nos églises soient en état de mission d’évangélisation. Pour nous y aider, il nous souhaite une mystique des saints et des martyrs. Au-delà d’une formation intellectuelle, il souhaite qu’une ardeur missionnaire continue à faire brûler, à passionner tous les baptisés pour l’évangélisation.

 

Le missionnaire oblat que je suis a évidemment vibré à ses paroles et cette exhortation. J’ai eu l’occasion d’en parler à tous les directeurs diocésains francophones et anglophones rencontrés à Montréal et à Toronto récemment. Nous avons le devoir de garder bien éveillée la conscience de la mission qui est nôtre, et à Rome, on a réfléchi sur comment le faire en famille et dans les jeunes églises, tout comme à la lumière des défis positifs de la pluralité religieuse et des menaces du fondamentalisme ethnique, religieux et culturel,  comme aussi dans les contextes difficiles de pauvreté provocante : les migrants et les réfugiés,  les persécutés. Dans une monde en recherche de justice et de paix, dans une église « en sortie missionnaire », l’appel est à rayonner plus que jamais de l’Évangile et de Jésus Christ. Alors pas de vacances à ce sujet, ni de bienheureuse tranquillité comme dit François, mais la mission se poursuit en tout temps, pour tout le monde, car elle st au service de toute l’humanité…et l’amour du Christ nous presse ( 2 Co.5,14) Qu’aucune créature ne soit privé de sa Lumière!

 

P. Yoland Ouellet, o.m.i.

Directeur national des OPM

Canada Francophone

 

Voyage missionnaire au Bénin

Des millions de gens en moto, autant de gens qui marchent, quelques voitures en bon état, les autres importées seconde-main, des enfants partout, et une Église miséricordieuse qui prend soin de toute la population car le gouvernement semble peu s’en charger : Telles sont mes premières impressions du Bénin.

 

J’y découvre une Église vraiment missionnaire, 

des prêtres et des religieux et religieuses, mais aussi plein de baptisés engagés tous les jours dans la grande mission d’évangélisation et de miséricorde. On ne vient pas juste y remplir les églises le dimanche pour y chanter et y danser notre foi, mais on y revient tous les jours pour tant de besoins auxquels il faut répondre : les centres pour la maternité, les centres de soins médicaux, les constructions des écoles et de salles communautaires, les missions ou retraites offertes aux non-baptisés aux multiples croyances et traditions ancestrales, les catéchèses aux enfants et aux adolescents, des ateliers ou des cours de toutes sortes, car on croit au développement humain et social, des chorales, des associations catholiques de toutes sortes, des événements qui se préparent, des groupes de louange et de prière pour la joie d’adorer Dieu ! Les prêtres y œuvrent très tôt le matin jusque tard en soirée : des missionnaires tout donnés!

 

Yoland Ouellet, directeur national des Œuvres missionnaires pontificales, Canada français

 

Yoland Ouellet, OMI, Directeur national des OPM, dans une des classes d'enfants de Chiriaco visitée pour un temps d'échange culturel. 

(Photo: Jose Sierra, rédacteur de la revue Univers)

En mission de miséricorde au Pérou!

 

En avril dernier, je partais en voyage missionnaire pour les Œuvres Pontificales Missionnaires pour la première fois. Ce fut une véritable mission de miséricorde. Le but était d’aller voir sur place un collège en pleine Amazonie péruvienne, où plus de 500 enfants ont besoin d’être mieux nourris. Ce projet fera partie de l’animation de 2016-2017 de Mond’ami.

 

Nous avons été témoins de la misère d’un peuple d’indigène. J’apprenais en revenant que plus de 370 millions d’indigènes sur notre planète sont laissés à eux-mêmes et marginalisés par bien des gouvernements. Nous étions une équipe missionnaire de 5 personnes, toutes touchées par la misère. La miséricorde, c’est d`être touché par la misère de nos frères et de nos soeurs et leur venir en aide.

 

J’ai vu aussi à Lima des beaux enfants, des jeunes adolescents et des jeunes adultes tous leaders dans la foi et la mission. Ils font corps avec une église jeune, dynamique, chantante et même dansante! Des jeunes de l’enfance missionnaire, des « jeunes sans frontières », des jeunes couples du néo-catéchuménat. Ils nous partageaient sur ce qu’ils sont et ce qu’ils font de « missionnaire ». Je demeure très impressionné de découvrir ce monde de jeunes disciples missionnaires tant au Pérou qu’au Mexique où je suis arrêté au retour pour une visite des OPM. Nous rencontrons dans ces pays-là une culture toute autre d’animation missionnaire qui fait fasse comme nous, à la sécularisation et la postmodernité.

 

Enfin, le Pérou est le pays qui a vu naître Gustavo Gutierez, un des théologiens de la libération. Les conférences épiscopales latino-américaines, spécialement celles de Medellin et de Puébla, ont su bénéficier de ces théologiens et doivent continuer toute une relecture théologique dans leurs pays où la corruption persiste comme tant d’autres injustices sociales et misères. Bienheureux alors les miséricordieux qui verront à des actions pour bâtir dans tout cela le Royaume que le Christ est venu nous annoncer.

 

Ma vie de missionnaire va s’enrichir d’expériences de mission de toute sorte dans les prochaines années. Expériences que j’aurai la joie de vous partager!

 

Yoland Ouellet,o.m.i.

Directeur national

Des Œuvres Pontificales Missionnaires

Nouveau directeur national pour les OPM au Canada francophone

Un groupe de Jeunes sans frontières de Lima,

en formation missionnaire. 

Photo: Jose Sierra, rédacteur de la revue Univers)

L'arrivée à Chiriaco, au collège Fe y Alegria où nous devrons nourrir plus de 500 jeunes de cette région de l'Amazonie péruvienne.

(Photo: Jose Sierra, rédacteur de la revue Univers)

Yoland Ouellet, OMI, célébrant une messe au Pérou.

Photo: Jose Sierra, rédacteur de la revue Univers

Le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, en date du 8 janvier 2016, a nommé le père Yoland Ouellet, o.m.i., nouveau directeur national des Œuvres pontificales missionnaires (OPM) au Canada francophone pour une période de cinq ans (2016-2021). Le père Ouellet succède au père André Gagnon, s.j., qui exerçait sa fonction de directeur national depuis 2010.

 

Le père Ouellet est né en 1959 à Grand-Sault, dans la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Il s’est joint à la congrégation des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée en 1984 où il fera ses vœux perpétuels en 1988. Il a obtenu sa maîtrise ainsi que sa licence ecclésiastique en théologie à l’Université Saint-Paul d’Ottawa. Ordonné prêtre en 1989, le père Ouellet a été curé des paroisses Saint-Pierre-Apôtre et Sainte-Brigide à l’archidiocèse de Montréal pendant une période de 6 ans. En 2011, il fut nommé recteur du Sanctuaire Notre-Dame du Cap (Trois-Rivières), deuxième plus grand sanctuaire marial en Amérique du Nord, où il a exercé ses fonctions jusqu’en octobre 2015.

 

Rappelons que les OPM dépendent de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Elles sont actives dans quelque 140 pays, venant en aide aux Églises locales les plus pauvres du monde – cela représente plus de 1 200 diocèses sur les cinq continents.

Un petit saint Jean-Baptiste dans la société d'aujourd'hui

Entré chez les oblats en 1984, j’ai fait mes vœux perpétuels en 1988 et  j’ai été ordonné en 1989 dans mon village d’origine, à Saint-Basile, N-B., en la fête de la Saint-Jean Baptiste. Nommé assistant-directeur des pèlerinages pour le secteur anglophone dès ma première obédience, je suis demeuré au service du Sanctuaire Notre-Dame du Cap depuis.  J’ai été curé de Saint-Pierre Apôtre et Sainte-Brigide à Montréal durant 6 ans et je suis de retour depuis 2010 au Sanctuaire où j’ai été nommé recteur en septembre 2011.

 

Un petit Jean-Baptiste dans la société d’aujourd’hui
Mon désir d’être Oblat vient de mon goût de la prédication et d’être un petit Jean-Baptiste dans la société d’aujourd’hui.  J’ai connu les Oblats par la revue Apostolat et j’ai ainsi découvert leur charisme d’évangélisation en écrit et en missions de toutes sortes.  Après l’expérience d’une neuvaine au Sanctuaire du cap en 1980 où j’ai pu voir des oblats rayonner du Christ et annoncer sa Bonne Nouvelle dans de  grandes célébrations, j’ai commencé ma formation en théologie jusqu’à l’obtention d’une licence, toujours dans le but d’être bien outillé pour la prédication populaire. Aujourd’hui, c’est en quatre langues que j’ai la joie d’annoncer cette bonne Nouvelle et à cause de mes responsabilités, je peux l’annoncer dans tout le Canada, aux États-Unis et même jusqu’au Mexique.

 

Membre du Conseil Provincial depuis 4 ans, c’est une responsabilité de discernement communautaire pour l’ensemble de la province oblate qui demande beaucoup d’écoute, de dialogue avec les confrères et autres collaborateurs dans nos œuvres. J’y fais vraiment l’expérience  que l’Esprit nous guide vers les bonnes décisions et qu’une grande charité habite nos échanges de réunion en réunion. Un très bon esprit fraternel nous réunit et aide à faire corps dans cette responsabilité reçue des autorités. Je vis chaque réunion comme un véritabe retour aux sources oblates!

 

 

 

 

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