




L’ÉGLISE DE FRANCE EN 1811 …
Avant de retourner à Aix, Eugène passa quelque temps à Paris en retraite de préparation. Il put constater la souffrance due à la persécution de Napoléon envers l’Église et l’indifférence d’un grand nombre de prêtres vis-à-vis de l’Église.
« Le nouvel ordonné brûlait d’envie de faire quelque chose et aurait souhaité que ce même feu brûlat dans d’autres prêtres afin de panser les plaies de l’Église, Corps du Christ. Cette préoccupation l’amena à réfléchir sans cesse sur la question des «mauvais prêtres» – au point de la placer dans les Règles de 1818 et dans celles d’après la réforme du clergé comme l’une des extrémités majeures de notre Congrégation. »
« Ah! l’Église n’a que trop à gémir sur le grand nombre de prêtres qui l’affligent par leur insensibilité à ses maux, qui languissent eux-mêmes et glacent toutes les flammes de l’amour divin qu’ils devraient répandre parmi les fidèles, auprès desquels ils sont les organes du Seigneur et les instruments de sa miséricorde. »
Et il conclut : « Voudrais-je en augmenter le nombre? Dieu me préserve d’un pareil malheur. Plutôt mourir au moment même où je trace ces paroles. » (*).