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QUESTION D’ORIGINES…

 

Le fils du Président de la Cour des Comptes à Aix ne peut que porter sur lui les signes de son ascendance noble. On ne peut s’y tromper : une certaine hauteur se dégage de l’attitude de celui qui s’est un jour déniché un titre de comte. La vie mondaine de ses débuts aixois n’a pu que renforcer l’allure aristocratique que nous voyons sur un portrait du jeune homme dans la vingtaine. D’ailleurs, j’ai lu à ce sujet, la critique assez acerbe du modèle quant au résultat !

Bien sûr, le temps n’est plus où il goûtait les plaisirs de la haute société. Les événements, la découverte d’une vocation à laquelle il ne s’était jamais arrêté jusqu’alors et les années de séminaire ont façonné l’âme d’Eugène. Sans toutefois lui enlever le « grand air » qui indispose bien des gens autour de lui, ni le caractère prompt qui ne contribue pas à tempérer les choses.

 

En ajoutant à cela les activités inédites du jeune abbé de Mazenod, on comprend aisément que les critiques fusent dès le début de son ministère. Eugène dérange. Eugène suscite la controverse. Mais Eugène va droit son chemin. Eugène reste fondamentalement le même.

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