




Saint Eugène de Mazenod et le charisme oblat
REGARD GÉNÉRAL
SUR LES MISSIONS…
par Denyse Mostert
Des réactions variées. À Rognac, mauvais accueil. Rien n’est prêt, même pas la maison où habiteront les missionnaires. À Eyguières : une partie de la bourgeoisie boude la mission. À Meyrarques : l’assistance se réduit un jour à huit personnes. À Tallard, « il faut plus de huit jours pour faire sortir les habitants de leur ‘insouciance inconcevable’. » (*) Au contraire, empressement enthousiaste à Barjols et Marignane. Des villages voisins y sont souvent représentés. À Fuveau, les gens arrivent dès 3 h du matin, à Remollon, des communes éloignées viennent tous les soirs avec leur curé, à Barcelonette, les gens accourent également de loin. Et il y a le formidable succès de la mission de 1820 à Marseille, prêchée simultanément dans toutes les paroisses. Les églises sont trop petites pour accueillir les foules d’où désordres et bagarres. Missionnaires de Provence et Missionnaires de France travaillent de concert. À Aix, Eugène et ses fils se voient attribuer trois églises où, comme à Marseille, ils parlent en langue provençale… En résumé, des hauts et des bas dont Dieu seul connaît la portée.
Ref. : Cardinal Roger Etchegaray – vie d’Eugène de Mazenod –
p. 79,80
