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Dix bonnes nouvelles

Jeudi 31 mai 2018, au sous-sol de la Basilique du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, c'était l'occasion de partager de bonnes nouvelles lors de la 2e édition de la Rencontre interculturelle: d'Autochtones et de peuples immigrés au Québec depuis 4, 40 ou 400 ans. 

L'initiateur à la source de cette rencontre, Bernard Ménard, OMI, se partage l'organisation avec une équipe, dont parmi eux deux animateurs: Nicole O'Bomsawin, anthropologue, muséologue et consultante autochtone auprès de multiples organisations, ainsi que Jean-Noël André, artiste, environnementaliste et producteur de projets interculturels.

L'assemblée était composée de Québécois et d'Autochtones auxquels on demandait de se lever dès qu'on nommait leur région: de la Côte-Nord jusqu'à Schefferville. Toutes ces personnes réunies ont vécu deux journées riches en découvertes et partages: à la rencontre de l'autre, à la rencontre des cultures.

Bonnes nouvelles

Le 31 était consacré aux «bonnes nouvelles»:

Drapeau

Le drapeau de Montréal embelli: un pain blanc y a été ajouté pour représenter le peuple autochtone; il y avait eu un oubli auparavant.

Histoire revisitée

Des manuels d'histoire réécrits, une recommandation faite à l'intérieur du rapport final de la Commission de la vérité et de la réconciliation, publié en 2015 a été faite en ce sens: «que l'histoire des Premières Nations, et en particulier l'héritage des pensionnats, soit soulignée dans les programmes scolaires partout au Canada.» L'expérience des peuples autochtones trouverait maintenant écho en troisième secondaire. Viviane Michel, présidente des Femmes autochtones du Québec, présente le 31 mai, avait déjà dit: « L’enseignement de l’histoire des peuples autochtones dans les écoles permettra d’apprendre à nous connaitre mutuellement et c’est à ce moment qu’un véritable processus de réconciliation pourra débuter ».

Tribunal communautaire du mieux-être 

Un tribunal thérapeutique autochtone sert à prévenir les récidives chez les délinquants. Ces derniers reçoivent des conseils et de l'aide d'une équipe multidisciplinaire et des membres de leur communauté. C'est une étape importante avant que les délinquants se présentent à la Cour de Justice. Une forme de retour aux sources. Au lieu de l'envoyer en prison, ils doivent respecter des mesures. Le cheminement vers le mieux-être se fait dans sa communauté. Ils doivent faire face à la réalité et la vérité devant les leurs. Seulement les participants qui ne se seront pas conformés à cette démarche s'exposent à des sanctions. L'exposé a été fait par Lucie Painchaud de Justice Réparatrice du Québec.

Programmes autochtones à l'Université Saint-Paul

Sébastien Pilon, en poste depuis quelques mois, a présenté les programmes offerts aux Autochtones et les jalons posés pour créer un cercle d'éducation qui sera composé de 13 membres de communautés autochtones d'Ottawa et des régions avoisinantes. À suivre!

Expédition de jeunes Atikamekw en canot

Des jeunes autochtones réapprennent la culture de leurs ancêtres par le voyage sur l'eau, en canot. Une activité formatrice.

Foyers d'accueil autochtones

La bonne nouvelle: les jeunes autochtones placés par la DPJ dans des foyers le seront à l'intérieur de familles autochtones afin de rester en contact avec leur communauté. Cette décision a été prise en octobre 2017. 

«Guérir ensemble»

La présidente des Femmes autochtones, Viviane Michel, est venue au micro pour parler de la violence faite aux femmes autochtones. Des informations sur Guérir ensemble, forum qui avait lieu en mars 2018 à Québec sur le site des Femmes autochtones du Québec.

Action des Missionnaires Oblats

Lucie Painchaud (Photo: D. Miny)

Sébastien Pilon. (Photo: D. Miny)

Le «tiroir»

Les pauses santé, d'autres moments de partage

Un membre de l'équipe d'animation a proposé aux participants et aux participantes d'essayer la technique du tiroir qui consiste à ouvrir un tiroir imaginaire au front et en retirer toutes les choses négatives pour ensuite le remplir de choses positives. 

Autochtones de plusieurs communautés, Québécois et Missionnaires Oblats en discussion entre les présentations des bonnes nouvelles et des moins bonnes.

Tracer le vrai portrait des Autochtones

Une petite histoire - Roger Echaquan

Madame Marcelline Picard Kanapé

«Maintenant, dire les choses telles qu'elles se sont passées»

Madame Kanapé est considérée comme l'une des plus grandes spécialistes de l'éducation parmi les Premières Nations. Ce fut la première institutrice innue au Québec; première Autochtone à siéger au Conseil supérieur de l'éducation, la première femme élue comme conseillère politique au sein du Conseil de bande de Betsiamites et la première femme chef innue (Wikipédia). Elle devient membre de l'Ordre du Canada.

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