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Une chronique de la Revue

Notre-Dame-du-Cap suscite des réactions

 

Dans le numéro de Janvier-février 2017 de la Revue Notre-Dame-du-Cap, Sébastien Doane signe un texte qui porte le titre «Le massacre de Bethléem et les pensionnats autochtones». Voici quelques commentaires que lui adresse Robert Châteauneuf, Oblat de Marie Immaculée:

 

« J’ai vraiment une Bonne Nouvelle à vous faire connaître.  Oui.  Les « enfants autochtones » que vous comparez allégrement aux « saints Innocents » ne sont pas tous morts sous la main des « méchants » Hérode, ni sous la main des « méchantes » Hérodiade qui œuvraient dans ces établissements. Imaginez! En 1996, tous les rescapés de ce « massacre » indescriptible se sont donné le mot pour venir rencontrer leurs supposés bourreaux, les regarder droit dans les yeux et leur dire, sans broncher, leur façon de penser pour ne pas dire leur rancœur. Vous n’en croirez pas vos oreilles! Mais je vous prie d’écouter quand même.  Vous y trouverez, peut-être là, autant d’arguments pour appuyer (!) la thèse que vous venez de soumettre au grand public, mais non encore approuvée. Il faut  réviser parfois! Ces arguments majeurs? Leurs propres témoignages :

 

 

Robert Châteauneuf, OMI (Photo d'archives)

« Vous avez travaillé sans relâche à nous rendre heureux.  Animés d’un grand rêve : celui de former des hommes et des femmes autonomes et responsables. »

 

« On me faisait confiance, on croyait en moi. … j’étais fière de moi. »

 

« Le Pensionnat m’a appris (sic) à me connaître… me faire valoir…. »

 

« Pour moi, c’était ma famille avec qui j’ai vécu de belles expériences…. »

 

« L’instruction et l’éducation que nous avons reçue s’inscrivent dans le respect de notre identité, de notre culture et de notre langue », etc.

 

Les réactions des participants étaient unanimement positives. Et pour l’Église, ces démarches font partie de ses efforts publics pour refaire des liens en plein respect avec les peuples autochtones.

 

Et surprise! Parmi ces rescapés(es) il y a 4 directeurs/trices d’écoles, 10 professeurs, 6 chefs de Bande, 6 infirmières et combien d’autres dans tous les domaines : toxicomanie, police, justice, alimentation, communication, ethnologie, etc. Même la Commission vérité et réconciliation du Canada » aurait avantage à refaire un tour de table en ce qui touche ce Pensionnat dont je parle uniquement, celui de Mani-Uténam, situé près de Sept-Îles.

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