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VERS LE SACERDOCE


 

Les multiples occupations et engagements d’EugĂšne ne nuisent en rien Ă  une prĂ©paration sĂ©rieuse au sacerdoce.

 

Le 16 juin 1810, il reçoit le diaconat. Ce jour apporte aussi la nouvelle que les sulpiciens ont reçu l’ordre de quitter le sĂ©minaire. Panique chez Mme de Mazenod qui craint une persĂ©cution et supplie son fils de diffĂ©rer son sacerdoce.

 

EugĂšne prĂ©cise : « Il n’y a pas de danger que je reçoive la prĂȘtrise cette annĂ©e ; vous savez que j’ai toujours eu le dĂ©sir de m’y prĂ©parer un peu plus longtemps, il n’y a pas d’autre motif dans mon retard : ceux j’entends les motifs qui vous engagent Ă  dĂ©sirer que je diffĂšre. Vous savez ce que dit Saint Paul des chrĂ©tiens et de lui-mĂȘme : qu’ils n’ont pas reçu un esprit de crainte, au contraire, en recevant le diaconat le Saint Esprit nous a Ă©tĂ© donnĂ© (
) pour nous cuirasser contre toute espĂšce de crainte et de faiblesse. » (*)

 

On comprend les inquiĂ©tudes d’une mĂšre dans le climat politique incertain de l’Empire. Ce « rĂ©gime dictatorial assure la prospĂ©ritĂ© du pays et l’amĂ©lioration des conditions de vie des Français. MalgrĂ© tout, les libertĂ©s sont limitĂ©es et le catĂ©chisme (enseignement religieux) impĂ©rial fait de la fidĂ©litĂ© Ă  l’empereur un devoir pour tous le Français. » (**)

 

EugĂšne veut rassurer sa mĂšre. Ses propos pleins d’attention sont en mĂȘme temps porteurs d’un message Ă©vangĂ©lique. Rien n’arrĂȘte la Bonne Nouvelle !

 

(*) Cardinal Roger Etchegaray / EugĂšne de Mazenod, p. 51-52

 

(**) http://keepschool.com/fiches-de-cours/college/histoire/consulat-empire.html

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