




Événement historique au Cimetière Saint-Charles de Québec - 8 octobre 2015
P. Victor Lelièvre, OMI, figure oblate marquante, dans un nouveau mausolée
Les étapes de ce transfert, en vidéos et en photos
(DM) Le transfert a été réalisé sous les yeux de Luc Tardif, OMI, supérieur provincial (Notre-Dame-du-Cap), de André Cyr, OMI, en charge de piloter les différents transferts depuis trois ans. Une cérémonie eut lieu devant le nouvel emplacement de repos éternel du P. Lelièvre, au mausolée récemment inauguré, le Catherine de Saint-Augustin, en présence de plusieurs confrères oblats de la région de Québec, d'associés et de laïques qui fréquentaient Jésus-Ouvrier ou CVL.
Un protocole strict et respectueux du transfert du cercueil du P. Lelivère vers le nouveau mausolée a été exécuté par Jean Tailleur, abbé, v.é. chancelier, Pierre Gingras, abbé, président du conseil d'administration du Cimetière Saint-Charles, Denise Mathieu, vice-chancelière, François Chapdelaine, directeur du Cimetière, Julie Robitaille, responsable auprès des familles (Cimetière Saint-Charles) et Kim Thibodeau, responsable de la Mémoire éternelle.
Victor Lelièvre, OMI


Ici, Rodrigue Vézina,OMI, 60 ans de vie religieuse avec les Cris, se recueille tout juste après que le cercueil ait été sorti de sa niche. Il se souvient du P. Victor Lelivère, OMI. (Photo: D. Miny)
Témoignages





(DM) De gauche à droite, Luc Tardif, OMI (supérieur provincial - Notre-Dame-du-Cap), Réal Mathieu, OMI, spécialiste de l'histoire du P. Victor Lelièvre, OMI, Denis Paquin, OMI, une des personnalités oblates au coeur de l'oeuvre Jésus-Ouvrier de Québec et André Cyr, OMI, responsable, depuis quelques années, du dossier des transferts de feu P. Victor Lelièvre, OMI. Tous ici photographiés devant le nouveau tombeau réservé pour cet Oblat qui a marqué l'histoire religieuse du Québec et, semble-t-il, n'a pas fini de faire parler de lui!
Les photographies et les vidéos qui ont été prises sur les lieux, le 8 octobre 2015, sont des documents d'ordre historique. Ce transfert s'est fait sous le regard des autorités oblates et du diocèse de Québec, ce dans le plus grand respect. Quelques témoignages permettent aussi de situer cet Oblat dans son contexte. Plus de détails.
Témoin vivant, Yvon Beaudoin
Un témoin vivant, le père Yvon Beaudoin parle du père Lelièvre qu’il a côtoyé dans les années 1940. Une entrevue avec Luc Tardif, OMI, qui de tout évidence s’est révélé avoir un talent pour mettre à l’aise ses interlocuteurs qui se livrent en toute simplicité, comme vous le découvrirez ici avec cette vidéo de Jean-Paul Picard, OMI.
Son charisme au Québec
Cet Oblat a soulevé des foules et suscité de nombreuses vocations. Suivez pas à pas ses traces.
1876 – 1956
Grand apôtre du Sacré Coeur, des ouvriers et des vocations
Un ami fidèle:
monsieur Émond
Pendant 30 ans, ils furent deux frères dans l’apostolat, deux inséparables, deux grands amis du Sacré-Coeur. Pour monsieur Émond, comme pour le père Lelèvre, cette amitié fut une grâce et une puissance. Peut-être pourrions-nous dire que si monsieur Émond a retiré beaucoup d’amitié du père Lelièvre pour sa sanctification, il est incontestabele que celle de monsieur Émond fut un soutien d’une force considérable pour le père Lelièvre.
Naissance d'un apôtre
1876 – 1956
Celui qui fera vibrer les coeurs des Québécois durant 50 ans, et les conduira aux pieds du Sacré-Coeur de Jésus, Victor Lelièvre est né dans le modeste village de Vitré, en Bretagne, le 4 mars 1876. Victor-fils héritera de Victor, son père, l’amour du travail; et de sa mère, Henriette Perrine Bidel, la dévotion du rosaire, au chemin de croix et en cette prière: Mon Dieu, je vous donne mon coeur; fermez-le au péché et ouvrez-le à la grâce.
Sa vocation
Victor Lelièvre est entré au séminaire «de vocations tardives» de Saint-Lazare de Montfort.
À 20 ans, il entre au noviciat des Oblats, à Angers. Frileusement enfoui sous son camail, parmi des confrères délurés et brillants, Victor tremble comme un lièvre apeuré et ne songe qu’à quitter.
RESTEZ!
«Restez», lui dit le maître des novices, «vous partirez quand je vous le dirai». Il deviendra finalement prêtre, le 24 juin 1902.